Parure

Deux grandes fibules de formes triangulaires réalisées dans une plaque d’argent dont la surface est piquetée et gravée. Les côtés latéraux sont dotés d’ailettes (tifrawin) découpées dans le métal. Quatre petites calottes (tibudin) sont posées sur la plaque, émaillées de jaune et de vert. L’ardillon, plat et effilé, est orné. Il est fixé au sommet de la fibule par l’intermédiaire d’une plaquette émaillée de jaune et de vert rehaussée d’un cabochon en pierre noire. L’anneau ouvert qui l’entoure est lui-même ornée de cabochon noir. Ces fibules sont reliées par deux barres latérales plates et rectangulaires ornées également d’émaux cloisonnés garnis de cabochon rouge et de pièces monnaies chérifales. A ces chaînes est suspendu un pendentif talisman en forme d’œuf (tagelmout) lui-même émaillé de jaune et de vert. A ce tagelmout est relié sur sa partie supérieure un crochet émaillé portant un cabochon rouge et sur sa partie inférieure trois monnaies chérifales dont une est ornée d’émail et d’un cabochon orange. En principe, chaque femme de l’ethnie possède un bijou. La femme transmet la parure à l’aînée de ces filles au moment ou elle clos le nombre des enfants. Il constitue une véritable bannière protectrice et identitaire. Dimensions : 55 x 35 x 5 cm Matériaux et techniques : Argent, émail cloisonné