Masque funéraire

Masque funéraire

Masque funéraire polychromé.

La fragilité de la matière des masques de momies de l’époque romaine ne les met pas à l’abri de dommages comme c’est le cas pour celui-ci. Ce masque, d’une jeune femme inconnue, ne comprend plus que la tête: l’arrière de celle-ci et la partie qui couvrait le buste manquent. La surface du plâtre paraît poreuse et la peinture est fortement usée, mais quelques traces de couleur noire subsistent dans les cheveux, ainsi qu’un peu de couleur rouge sur le visage. Les yeux étaient incrustés de fines feuilles de mica pour donner une expression plus vivante au regard. Un seul fragment subsiste encore en place dans l’oeil droit. La coiffure de la jeune femme est constituée de mèches souples et courtes sur le front tandis que les cheveux sont coiffés vers l’arrière, formant des bandes contrastées de nattes de différents volumes. Toutes les tresses sont nouées à l’arrière de la tête.

Usage : Ces masques de plâtre, connus depuis l’époque ptolémaïque, se situent dans la longue tradition des masques funéraires de l’époque pharaonique, mais ils atteignent le plein succès à l’époque romaine, au 1er et au 2e siècle. Ils étaient fabriqués séparément puis assujettis au cartonnage de momie ou aux cercueils. Le visage était régulièrement moulé et les détails, comme les cheveux, étaient fabriqués à part et fixés au masque. La production de ces masques de momies a été très importante et, de ce fait, laissait peu d’espace pour individualiser les visages. Quelques-uns seulement atteignent un réel niveau artistique. A contrario, les coiffures ont pour la plupart été exécutées avec beaucoup de sophistication.

Dimensions : Hauteur en cm : 21.

Matériaux et techniques : Stuc polychrome. Mica dans l'oeil droit


Institution

Musée royal de Mariemont
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Collection

Archéologie : Egypte - Proche-Orient
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