Vase |
||
En 1864-1866, les premiers hollandais (Delft et Maastricht) arrivent à La Louvière, attirés par le développement des entreprises locales, le besoin de peintres pour reproduire sinon interpréter les oeuvres du passé et, a fortiori, un salaire attractif. Ce serait le graveur Charles Mouzin qui aurait suggéré à Victor Boch cet appel de main d’oeuvre étrangère. Ces créateurs vont révolutionner la gamme de l’entreprise en réintroduisant les décors peints à la main. On parlera dès lors de «Chambre des peintres de Delft ». Comme pour les grès fins progressivement abandonnés, les «Delft» constituent un dédoublement de la gamme. Comme la production de vaisselle est simplifiée par une mécanisation accrue, ces objets beaucoup plus artistiques que l’on qualifiera un peu plus tard d’articles de fantaisie font leur apparition. Cette bipolarisation, connue par ailleurs dans d’autres industries d’art, répond davantage aux besoins d’une clientèle bourgeoise fortunée qu’à une volonté de réintroduire l’art dans la production industrielle. Ce géant, visible depuis quelques années dans le hall de l’hôtel de ville de La Louvière, a été créé en 1888 pour l’Exposition universelle de Paris de 1889. Son décor est l’oeuvre de Karel Johannes Heemskerk. Un four spécial aurait été conçu. Cet objet prestigieux en rappelle un autre d’aussi grande taille, symboliste cette fois, créé par Isidore De Rudder pour l’Exposition universelle de Paris de 1900 (Collection du Petit Palais - Musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris). Dimensions : Hauteur en cm : 225. Matériaux et techniques : Faïence, Emaillé. |
|
Aidez-nous à décrire ce document ! |